jeudi 16 avril 2009

VICTOR HUGO - Les Misérables

Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon, mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française et un des plus importants écrivains de la littérature française. Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante. Il a contribué, tout comme Baudelaire, au renouvellement de la poésie et de la littérature. Victor Hugo est un romancier inclassable qui a laissé neuf romans. Le premier, Bug-Jargal a été écrit à seize ans ; le dernier, Quatrevingt-treize, à soixante-douze. L'œuvre romanesque a traversé tous les âges de l'écrivain, toutes les modes et tous les courants littéraires de son temps sans jamais se confondre totalement avec aucun. En effet, on trouve toujours chez Hugo une volonté de parodie et de décalage : Han d'Islande en 1823, Bug-Jargal publié en 1826, Notre-Dame de Paris en 1831 ressemblent aux romans historiques en vogue au début du XIXe siècle mais n'en sont pas vraiment ; c'est que Hugo n'est certainement pas Walter Scott ; chez lui en effet, les temps modernes pointent toujours derrière l'Histoire. Le Dernier Jour d'un condamné en 1829 et Claude Gueux en 1834 ne sont pas plus aisés à définir. Ce sont des romans à la fois historiques et sociaux qui sont, surtout, engagés dans un combat — l'abolition de la peine de mort — qui dépasse de loin le cadre de la fiction. On pourrait en dire autant des Misérables qui paraît en 1862, en pleine période réaliste, mais qui lui emprunte peu de caractéristiques. Ce succès populaire phénoménal embarrassera d'ailleurs la critique car il louvoie constamment entre mélodrame populaire, tableau réaliste et essai didactique…De la même façon, dans Les Travailleurs de la mer (1866) et dans L'Homme qui rit (1869), Hugo se rapproche davantage de l'esthétique romantique du début du siècle, avec ses personnages difformes, ses monstres et sa Nature effrayante. Enfin, en 1874, Quatrevingt-treize signe la concrétisation romanesque d'un vieux thème hugolien : le rôle fondateur de la Révolution française dans la conscience littéraire, politique, sociale et morale du XIXe siècle.
Le roman hugolien n'est pas un « divertissement » : il est presque toujours au service du débat d'idées. On l'a vu avec les romans abolitionnistes de sa jeunesse, on le voit encore dans sa maturité à travers de nombreuses et parfois envahissantes digressions sur la misère matérielle et morale dans Les Misérables . Toutefois, dans ce dernier roman commencé en 1845 et 1848, on a détecté l'influence de Balzac notamment celle du Curé de village avec lequel Monseigneur Myriel a des points communs. Et la parenté entre Vautrin et Jean Valjean (le second étant l'envers positif de l'autre) est assez évidente, le monde et les coutumes des bagnards étant décrit dans Splendeurs et misères des courtisanes. Ses héros sont, comme les héros de tragédie (le dramaturge n'est pas loin), aux prises avec les contraintes extérieures et une implacable fatalité tantôt imputable à la société (Jean Valjean ; Claude Gueux ; le héros du Dernier jour d'un condamné), tantôt à l'Histoire (Quatrevingt-treize) ou bien à leur naissance (Quasimodo). C'est que le goût de l'épopée, des hommes aux prises avec les forces de la Nature, de la Société, de la fatalité, n'a jamais quitté Hugo ; l'écrivain a toujours trouvé son public sans jamais céder aux caprices de la mode : qui s'étonnera qu'il ait pu devenir un classique de son vivant?

Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862. Ce roman, un des plus populaires de la littérature française, a donné lieu à de nombreuses adaptations au cinéma. Victor Hugo y décrit la vie de misérables dans Paris et la France provinciale du XIXe siècle et s'attache plus particulièrement aux pas du bagnard Jean Valjean qui n'est pas sans rappeler le condamné à mort du Dernier Jour d'un condamné ou Claude Gueux . C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. L'auteur lui-même accorde une grande importance à ce roman et écrit en mars 1862, à son éditeur Lacroix : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre ». Les Misérables est à la fois un roman réaliste, un roman épique, un hymne à l'amour et un roman social. Roman réaliste, Les Misérables décrivent tout un univers de gens humbles. C'est une peinture très précise de la vie dans la France et le Paris pauvre du début du XIXe siècle. Son succès populaire tient au trait parfois chargé avec lequel sont peints les personnages du roman. Roman épique, Les misérables dépeignent au moins trois grandes fresques: la bataille de Waterloo (qui représente pour lui, la fin de l'épopée Napoléonienne, et le début de l'ère bourgeoise. Il s'aperçoit alors qu'il est républicain), l'émeute de Paris en juin 1832, la traversée des égouts par Jean Valjean. Mais le roman est aussi épique par la description des combats de l'âme : les combats de Jean Valjean entre le bien et le mal, son rachat jusqu'à son abnégation, le combat de Javert entre respect de la loi sociale et respect de la loi morale. Les Misérables sont aussi un hymne à l'amour : amour chrétien sans concession de Mgr Myriel qui, au début du roman, demande sa bénédiction au conventionnel G (l'Abbé Grégoire) ; amours déçues de Fantine et Éponine ; amour paternel de Jean Valjean pour Cosette. Mais c'est aussi une page de la littérature française dédiée à la patrie. Au moment où il écrit ce livre, Victor Hugo est en exil. Aidé depuis la France par des amis qu'il charge de vérifier si tel coin de rue existe, il retranscrit dans ce roman la vision des lieux qu'il a aimés et dont il garde la nostalgie.. Mais la motivation principale de Victor Hugo est le plaidoyer social. « Si les infortunés et les infâmes se mêlent (...) De qui est-ce la faute ? » Selon Victor Hugo, c'est la faute de la misère, de l'indifférence et d'un système répressif sans pitié. Idéaliste, Victor Hugo est convaincu que l'instruction, l'accompagnement et le respect de l'individu sont les seules armes de la société qui peuvent empêcher l'infortuné de devenir infâme. Le roman engage une réflexion sur le problème du mal... Il se trouve que toute sa vie Hugo a été confronté à la peine de mort, il a vu des exécutions à la guillotine. Un des thèmes du roman est donc « le crime de la loi ». Si l'œuvre montre comment les coercitions sociales et morales peuvent entraîner les hommes à leur déchéance si aucune solution de réédification n'est trouvée, c'est surtout un immense espoir en la générosité humaine dont Jean Valjean est l'archétype. Presque tous les autres personnages incarnent l’exploitation de l’homme par l’homme. L'exergue d’Hugo est un appel à l'humanité pour qu'elle ne cesse d'œuvrer à des temps meilleurs :
« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. (Victor Hugo, Hauteville-House, 1862.) »
L'action se déroule en France au début du XIXe siècle encadrée par les deux grands combats que sont la Bataille de Waterloo (1815) et les émeutes de juin 1832. On y suit, pendant cinq tomes, la vie de Jean Valjean, du retour du bagne jusqu'à sa mort. Autour de lui gravitent les personnages dont certains vont donner leur nom aux différents tomes du roman, témoins de la misère de ce siècle, misérables eux-mêmes ou proches de la misère : Fantine, Cosette, Marius, mais aussi les Thénardier (dont Éponine et Gavroche) ainsi que le représentant de la loi Javert.
Tome I : Fantine
Dans ce tome s'entremêlent deux destinées : celle de Fantine et celle de Jean Valjean.Ce dernier, ayant purgé plusieurs années de bagne (19 ans) pour avoir volé un pain, rejeté par tous est près de basculer, capable de voler un prêtre ou même un petit ramoneur. Sa rencontre avec Monseigneur Myriel, évêque de Digne, incarnation de l'amour chrétien mené à son pinacle, est l'occasion de sa conversion. Transformé dans les Alpes, Jean Valjean reparaît à l'autre bout de la France, sous le nom de M. Madeleine. C'est une rédemption complète. M. Madeleine, enrichi honnêtement, est devenu le bienfaiteur puis le maire de la ville de Montreuil-sur-Mer. Symétriquement à l'ascension de Jean Valjean, à son rachat pourrait-on dire, on assiste à la chute de Fantine, fille-mère qui pour nourrir sa fille Cosette, ira de déchéance en déchéance, jusqu'à la prostitution et la mort. Ce tome est l'occasion de présenter les personnages qui vont suivre Jean Valjean du début à la fin de ses aventures. Les Thénardier, qui plongeront de la malhonnêteté et la méchanceté ordinaire au banditisme, non pas victime de la société mais victime de leur propre égoïsme; Javert, qui incarne la justice implacable et rigide, qui a mis toute son énergie au service de la loi, sa religion. Peut-on croire Valjean-Madeleine sauvé, réintégré dans la société ? Victor Hugo ne le veut pas. Pour lui, l'honnêteté ne peut souffrir la compromission. Aux termes d'une longue nuit d'hésitation (tempête sous un crâne), M. Madeleine ira se dénoncer pour éviter à un pauvre diable, un peu simple d'esprit, Champmathieu, d'être condamné à sa place. Tous les bienfaits qu'auraient pu apporter M. Madeleine ne pourraient compenser, selon Victor Hugo, la seule injustice faite à Champmathieu. Jean Valjean échappe cependant à la justice, retourne dans la clandestinité pour respecter une dernière promesse : sauver Cosette actuellement pensionnaire malheureuse de Thénardier.
Tome II : Cosette
Dans ce tome, deux livres encadrent l'action, l'un est consacré à la bataille de Waterloo et l'autre à la vie monacale. Victor Hugo aborde le second tome des Misérables par la bataille de Waterloo qui s'est déroulée 7 ans plus tôt. Le lien avec l'intrigue est très ténu : Les Thénardier auraient sauvé le père de Marius à l'issue de cette bataille. Sous ce prétexte dramatique léger, Victor Hugo place là une réflexion qui lui tient à cœur sur la bataille de Waterloo, bataille qui voit la chute d'un personnage qu'il admire, Napoléon 1er. Depuis longtemps, Victor Hugo est hanté par cette bataille. Celle-ci lui inspirera le poème L'expiation du livre V des Châtiments. Il a refusé à plusieurs reprises de se rendre sur les lieux et c'est seulement en 1861 qu'il visite le champ de bataille et c'est là qu'il termine ce récit épique. La Parenthèse (avant-dernier livre) que constitue la réflexion sur la vie monacale, la foi et la prière, pour surprenante chez un révolutionnaire comme Victor Hugo, se présente comme une profession de foi. Réquisitoire violent contre l'Église carcan, c'est aussi une apologie de la méditation et de la foi véritable. « Nous sommes pour la religion contre les religions. », précise Victor Hugo. Le reste de ce tome est consacré à la traque de Jean Valjean. Victor Hugo met dans ce récit toutes ses qualités de romancier dramatique au service d'un suspense prenant, avec rupture de rythme, changement de focalisation. Alternance de période d'accalmie (avec Cosette à Montfermeil, puis à la maison Gorbeau.) et de poursuite haletante. Échappant à Javert à la fin du tome I, Jean Valjean est rattrapé à Paris mais a eu le temps de mettre de côté une forte somme d'argent. Envoyé aux galères, il s'en échappe, retourne chercher Cosette et s'installe à Paris dans la masure Gorbeau. Javert le retrouve et le poursuit la nuit à travers les rues de Paris. Jean Valjean ne trouve son salut que dans le couvent du petit Picpus sous la protection de M. Fauchelevent, un charretier dont il avait sauvé la vie à Montreuil sur Mer. Après un épisode dramatique de fausse inhumation, Jean-Valjean s'installe au couvent avec Cosette sous le nom d'Ultime Fauchelevent. Victor Hugo présente un Jean Valjean sublime : la chute ne lui a pas fait perdre les qualités morales qu'il possédait en tant que M. Madeleine : c'est en sauvant un matelot de la noyade qu'il s'échappe des galères; c'est à cause de sa générosité qu'il est repéré par Javert. On pourrait cependant reprocher à Victor Hugo des ficelles dramatiques un peu grosses : le croisement sur le champ de bataille de Thénardier et du père de Marius ou encore la rencontre miraculeuse et opportune de Jean Valjean et du père Fauchelevent.
Tome III : Marius
L'action se déroule en 1832. Le père Fauchelevent est mort. Cosette a 17 ans et a quitté le couvent. Le tome s'ouvre et se referme sur le personnage de Gavroche. Victor Hugo se lance dans une longue digression sur le gamin de Paris, âme de la ville dont la figure emblématique est Gavroche, fils des Thénardier mais surtout garçon des rues. Victor Hugo axe tout le tome sur la personne de Marius en qui il se reconnaît jeune. Il avouera même avoir écrit avec Marius ses quasi-mémoires . On y découvre Marius, petit fils d'un royaliste, fils d'un bonapartiste, qui choisit son camp à 17 ans, quitte son grand-père et fréquente les amis de l'ABC, groupe de révolutionnaires idéalistes, et côtoie la misère. Son destin croise celui de Cosette dont il tombe amoureux. On peut remarquer à ce sujet la tendresse de Victor Hugo décrivant avec humour et dérision ses premiers émois amoureux. Faisant fi de toute vraisemblance dramatique, Victor Hugo provoque la rencontre de Jean Valjean alias Madeleine - Fauchelevent - Leblanc - Fabre avec Thénardier alias Jondrette - Fabantou - Genflot sous les yeux d'un Marius témoin invisible de la confrontation, dans cette même masure Gorbeau rencontrée au tome II. Superbe face-à-face de deux personnages aux noms multiples qui se cachent de la justice mais dont l'un est descendu jusqu'au fond de l'infamie tandis que l'autre accède à la noblesse morale. Toute la fin du tome est digne des Mystères de Paris avec bande de voleurs et d'assassins, guet-apens, victime prise en otage et menacée, intervention de la police et apparition de Javert. Marius découvre ainsi que le sauveur de son père est un infâme bandit et que le père de celle dont il est amoureux se cache de la police.
Tome IV : L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis
Toute l'action de ce tome est sous-tendue par l'émeute de juin 1832 et la barricade de la rue Saint-Denis. Victor Hugo estime même que c'est en quelque sorte là le cœur du roman. Le premier livre replace les évènements dans le contexte historique de la situation insurrectionnelle à Paris au début de l'année1832. Ensuite se déroulent en parallèle plusieurs vies qui vont converger vers la rue de la Chanvrerie. Victor Hugo précise d'abord le personnage d'Éponine, amoureuse déçue de Marius, ange du bonheur quand elle confie à Marius l'adresse de Cosette ou quand elle défend le domicile de celle-ci contre l'attaque de Thénardier et sa bande, ange du malheur quand elle envoie Marius sur la barricade ou qu'elle lui cache la lettre de Cosette. Éponine martyr de l'amour quand elle intercepte la balle destinée à Marius et qu'elle meurt dans ses bras. L'auteur renoue ensuite avec le parcours de Jean Valjean et Cosette depuis leur entrée au couvent du Petit-Picpus. On assiste à l'éclosion de Cosette. À la remarque de la prieure du couvent, « Elle sera laide» répond l'observation de Toussaint « Mademoiselle est jolie». Grâce aux informations d'Éponine, l'idylle entre Cosette et Marius peut reprendre rue Plumet initiée par une lettre d'amour (un cœur sous une pierre) et se poursuit jusqu'au départ précipité de Jean Valjean et Cosette pour la rue de l'Homme-Armé. Victor Hugo complète ensuite le personnage de Gavroche, gamin des rues, spontané et généreux, capable de gestes gratuits (la bourse volée à Montparnasse et donnée à Mabeuf, l'aide apportée à l'évasion de son père). On le découvre aussi paternel et responsable quand il recueille les deux gamins perdus dont il ignore qu'il est le frère. Tous les protagonistes de l'histoire, ou presque, convergent alors vers la rue de la Chanvrerie et la barricade de la rue Saint-Denis : les amis de l'ABC par conviction révolutionnaire, Mabeuf et Marius par désespoir, Éponine par amour, Gavroche par curiosité, Javert pour espionner et Jean Valjean pour sauver Marius.
Tome V : Jean Valjean
Le cinquième tome est celui de la mort et de l'effacement. Mort des insurgés sur la barricade qui a commencé à la fin du tome précédent par celle d'Éponine et de M. Mabeuf et qui se poursuit par celle de Gavroche puis par l'anéantissement de la barricade. Jean Valjean se situe comme un ange protecteur : ses coups de feu ne tuent personne, il se propose pour exécuter Javert mais lui permet de s'enfuir et sauve Marius au dernier instant de la barricade. Le sauvetage épique s'effectue par les égouts de Paris (l'intestin de Léviathan) que Victor Hugo décrit avec abondance. Échappant aux poursuites et à l'enlisement, Jean Valjean sort des égouts grâce à Thénardier mais pour tomber dans les filets de Javert. Marius, sauvé, est reconduit chez son grand-père. On assiste ensuite au suicide de Javert et à l'effacement de Jean Valjean. Javert en effet relâche Jean Valjean alors qu'il le raccompagnait, en reconnaissance du fait que Jean Valjean l'avait sauvé lors de l'attaque de la barricade, mais ce faisant Javert ne supporte pas d'avoir manqué à son devoir de policier scrupuleux, devoir qui lui impose de ne pas relâcher un suspect pour raison personnelle, ce qu'il a néanmoins fait. Ne pouvant supporter ce grave manquement à son devoir, et d'avoir remis en cause le principe supérieur qu'est pour lui l'obéissance à la hiérarchie, il décide de mettre fin à ses jours en se jetant dans la Seine.(chapitre Javert déraillé - titre d'avant-garde pour l'époque). L'idylle entre Marius et Cosette se concrétise par un mariage. Jean Valjean s'efface peu à peu de la vie du couple, encouragé par Marius qui voit en lui un malfaiteur et un assassin. Marius n'est détrompé par Thénardier que dans les dernières lignes du roman et assiste, avec Cosette, confus et reconnaissant, aux derniers instants de Jean Valjean.

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